Louise S. Andrews...T'as pas gagné le jackpot, mon vieux...[UC]

Louise S. Andrews

© Tiny
Louise S. Andrews a 26 ans et ne supporte pas son second prénom. Née le 29 février à New York, elle ne fête donc son anniversaire le bon jour que tous les quatre ans...Américaine et new yorkaise à part entière, elle a pourtant des origines latinos (plus précisément argentines) mais cela fait belle lurette que sa famille s’est implantée dans la Grande Pomme. Après avoir effectué des études de journalisme, elle travaille actuellement dans un journal pour femmes en espérant pouvoir opter un journal plus sérieux. Hétérosexuelle, Louise est en couple depuis quatre ans, après une relation olé olé, et goûte depuis peu aux joies (et autres) de la vie à deux.
Célébrité sur l’avatar : Odette Yustman

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Je m'appelle Louise Andrews. Oui, il est vrai que j'ai un second nom, Soledad, mais évitez de m'appeler ainsi, je ne le supporte pas. J'ai poussé mon premier cri vingt six ans plus tôt dans un hôpital réputé de la Grande Pomme au sein d'une famille tranquille. Papa est architecte, Maman travaille à mi temps comme garde d’enfants à domicile afin de pouvoir s’occuper de ses propres chérubins. C'est à dire moi et mon frère ainé, Donald, qu'on appelle tous Don ou Donnie. J'aurais pu dire que je suis une petite fille sage et bien élevée, mais en réalité, c'est loin d'être le cas. A peine j'apprends à parler et marcher que je deviens une véritable petite terreur pour les autres et surtout pour mes parents...Agitée, capricieuse, menteuse, fouineuse...voleuse même. Je me moque bien de ce que les autres disent et soyons francs, j'accumule les punitions et les semaines passées sans voir la télé ni sans pouvoir voir mes amis.

Mais ce n'est pas pour autant les engueulades qui m'empêchent de faire les quatre cent coups. Prémices peut-être de mes études et de ma vie future, je mets mon nez partout et m’échappe régulièrement pour quelques virées en solitaire. Je me fais même quelques frayeurs de temps à autre, notamment le jour où l’année de mes douze ans, je m’aventure dans le quartier mal famé du Bronx...Mauvaise réputation, quartier de drogue et de mafia, j’y traine quand même mon innocence, ma témérité et sans aucun doute mon inconscience, mais me voit abordée parce que qui semble être un gang de petits caïds, ou du moins cela l'est dans mon souvenir...Ni une ni deux, téméraire mais pas assez, je ne cherche pas à savoir ce qu’ils me veulent et file aussi sec de retour chez moi. Coup de chance, je cours vite et me perds facilement entre les gens. Bien sûr, je ne dis rien à mes parents à propos du lieu où j'ai trainé mais vu l'heure à laquelle je suis arrivée, j'ai tout de même récolté une franche réprimande de la part de mes vieux...

Mon adolescence, elle, se passe sans accrocs, à découvrir les garçons et les fêtes. Ça va, je ne peux pas dire que je fais trop d'excès et pourtant à New York, ce ne sont pas les occasions qui manquent. Sans plus, dirons nous, je commence à boire un peu d'alcool, à fumer un peu, à commencer à draguer mais cela reste soft. Je n'ai pas de soucis d'intégration et mon frère est là pour garder un œil sur moi. Parallèlement, je m'inscris au journal de l'école, où j'officie en tant que reporter en herbe et bien sûr, je continue à être une véritable teigne et me met dans plein de coups foireux. Seulement, c'est ça qui me plait et plus le temps avance, plus la vérité m'apparait comme indéniable: la route m’est tout tracée...plus tard je serai journaliste.

Quelques années plus tard, c’est l’entrée à l’université et autant dire que je ne perds pas beaucoup de temps à savoir dans quelle unité de formation m’inscrire. Je ne suis pas forcément une bonne élève et ne suis pas tous mes cours avec une rigueur à toute épreuve mais peu à peu je finis par franchir les étapes et réussir mes examens. Pas trop sérieuse pour les cours théoriques, je suis pourtant active à côté et fais du touche à tout...Journal de l'université, divers papiers pour différents journaux ainsi que des petits boulots à droite à gauche, je remplis mon CV au fur et à mesure que le temps passe.

Bien évidement, lorsque j'obtiens mon diplôme je plonge direct dans la belle galère que vivent tous les jeunes d'aujourd'hui...Le chômage, l'épluchage de petites annonces, l'enchainement des entretiens...Ah, il s’écroule vite le rêve de travailler au New York Times et compagnie. Finalement, après moult déboires et désillusions, je finis par trouver un emploi dans un petit journal de mode et de bien être pour bonnes femmes, comme rédactrice du courrier du cœur...Si, difficile à croire, n’est-ce pas ? Même moi, au début, j’ai été...comment dire...un peu prise de court et pas franchement emballée, mais que voulez-vous, il faut bien payer son loyer. Maintenant, rappelez-vous, si je vous dis que je n’aime pas mon boulot, je mens. Si je vous dis que les magazines pour bonnes femmes ne servent à rien et sont totalement dénués d’intérêt et de sens moral, il se peut que ça soit vrai, mais avec le temps, je me suis découvert une nouvelle passion. Finalement, sans avoir renoncé à travailler pour les plus grands, je m’amuse pour l’instant dans ce travail singulier, à répondre à mes lectrices des solutions à la noix sur leurs problèmes de vie, de famille et d’amour...Et pour être franche, je ne compte pas en changer de sitôt, même si je n'arrête pas de me plaindre...

Côté cœur, pour moi, c'est bien plus simple...J'ai enchainé les petits amis sans pour autant être une croqueuse d'hommes. Une fille normale quoi. C'est lors de ma vingtième année que je fais connaissance avec celui qui partage ma vie aujourd'hui. Pas de grand amour, ni de coup de foudre -ça, c'est bon pour les contes d'enfants et les romans à l'eau de rose-, on devient d'abord amis avec de temps en temps, le droit à un peu plus, et c'est seulement deux ans plus tard que les sentiments nous rattrapent...Et paf, dur à croire mais aujourd'hui, je vis avec lui. Pas toujours facile la vie à deux, y’a des hauts et des bas, mais on finit par s’y faire. Quant aux gosses et au mariage, je ne veux pas en entendre parler, tout simplement. Du moins pas pour le moment. Ça tombe bien, mon homme non plus. Enfin, ne croyez pas que nous soyons insensibles...On songe même à s'acheter un chien...
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© A b s e n t . M i n d e d

Pseudo ; bah, je reste toujours incognito *sors*
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Qu'en penses-tu ? contexte simple et forum très sympa
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Autres ? j’aime ce smiley...Pauvres de vous